Profs précaires : nous réclamons des mesures

lundi 29 janvier 2007


Ce texte est issu d’un site de SUD éducation, et présente la situation dans l’enseignement public.

Il est beaucoup plus difficile dans le privé d’établir un bilan : pas de statistiques globales, des académies où a été mise en oeuvre la même stratégie que dans le public, d’autres qui voient le nombre de précaires augmenter...

Pour autant, le même cynisme a bien frappé, et les mesures de résorbtion de l’auxilariat ont disparu (Sapin).

Le SUNDEP, à l’occasion de « mesures catégorielles » négociées avec le Ministère à partir du 14 février, veut porter des revendications pour les précaires :

 contractualisation des délégués auxiliaires (délégués rectoraux dans le 2nd degré, suppléants dans le 1e degré) : La loi du 26 juillet 2005 qui limite l’emploi des CDD dans la fonction publique pourrait servir de point d’appui à la contractualisation ;

 remplacements assurés par des contractuels : ceci permettra de contractualiser les délégués auxiliaires qui assurent ces services ;

 rémunérer les suppléants du premier degré sur l’échelle des instituteurs qui débute à l’indice 341 (actuellement ils sont à l’indice 291 sans CAP ou 310 avec CAP) ;

 augmenter fortement le contingent d’accès à l’échelle des Adjoints d’Enseignement et ouvrir cette possibilité aux délégués auxiliaires.

 Article de SUD Education Ain-Rhône-Loire (d’après infos du collectif des précaires de l’Education Nationale)

 François Fillon a mis 30.000 collègues au chômage

La droite est au pouvoir depuis 5 ans, elle est candidate pour continuer. Ses décisions, ses actions, sont, pour la plupart, connues - pour la plupart seulement. Un homme, qui se tient aux côtés de Nicolas Sarkozy, a une responsabilité personnelle dans le destin de 30.000 citoyens.

Des professeurs de l’Education Nationale, non-titulaires mais en poste depuis plusieurs années, réemployés par des contrats annuels successifs, ont été ... - virés ? Licenciés ? Non-réemployés, sans... que les principaux intéressés soient informés par l’administration qui les employait qu’ils allaient se retrouver durablement au chômage, sans justifications, sans indemnités (de licenciement), et ce en toute illégalité, car le droit du travail a été de plusieurs manières, bafoué, ignoré.

Cet homme qui a pris cette décision, c’est François Fillon. Lorsqu’il est devenu Ministre de l’Education Nationale au printemps 2004, il a pris cette décision, grave, puisque sans respect des droits, du travail, social, ... Cette décision, ce chômage, a provoqué des drames, a entraîné de nombreux préjudices. Mais depuis 2004, M. François Fillon fait comme s’il n’avait rien fait, comme s’il n’était responsable de rien. Et le jour où l’UMP a « intronisé » M. Sarkozy, M. Fillon a osé parler d’emploi et de travail à la tribune de l’UMP.

Il n’est pas anodin que M. Fillon, pressenti par les pouvoirs économiques et par les médias parisiens pour être le Premier Ministre de M. Sarkozy dans l’hypothèse de leurs victoires, soit responsable de nombreuses attaques contre le droit du travail, contre les droits et les acquis sociaux, les retraites, et ait conduit l’Education Nationale à s’engager dans une « politique » regressive, contradictoire, et pire encore, illégale. Car des recours juridiques sont en cours devant des Tribunaux Administratifs, et d’autres vont suivr

Puisque M. Sarkozy ambitionne de devenir Président de la République et de nommer M. Fillon premier ministre en cas de victoire aux élections législatives, il faut nous aider à faire connaître l’étendue des décisions et des actions de M. Fillon contre les citoyens et contre la République - car l’Education Nationale est à son fondement.

Le site des collègues non-titulaires