Proposer un nouvel allongement de la durée des cotisations, c’est imposer une baisse du niveau des pensions.
En effet, déjà, un sénior sur deux est hors travail à l’âge de 59 ans. L’entrée dans le monde du travail se fait de plus en plus tard (25/26 ans), les carrières sont de plus en plus hachées, surtout pour les femmes.
Partir avec un taux plein devient impossible !
Proposer une désindexation, soit des pensions soit des salaires de référence, conduit à une baisse des pensions.
Réduire les mesures fiscales actuelles, augmenter le taux de CSG, c’est la garantie d’une paupérisation des retraité-e-s actuels et des futures générations.
Les fonctionnaires sont pointés du doigt comme des « privilégiés » alors même que le niveau de remplacement est quasi égal entre privé et public !
Les questions de pénibilité ne peuvent se limiter à deux aspects (cancer et travail de nuit). A 65 ans, l’espérance de vie en bonne santé est de 10 ans !
Faire travailler les gens plus longtemps, c’est la garantie qu’un grand nombre de salarié-e-s arrivera à la retraite en situation de santé dégradée.
Ces mesures constitueraient des reculs sociaux considérables : nous les refusons d’autant plus que le Parti socialiste soutenait en 2010 les manifestations contre la contre-réforme Sarkozy !