Oui, les personnels du privé sous contrat ont, comme leurs collègues du public :
- des conditions de travail très dégradées ; d’autant plus dégradées que certains chefs d’établissement veulent être « à la pointe » de toutes les consignes, voire idées, qui inondent l’Éducation nationale... (compétences, séquences de cours avec récupération bien sûr, multiplication des notes, des conseils et réunions...)
- des effectifs souvent très chargés : remplir les classes permet d’engranger, si ce n’est de la contribution familiale pour les enfants de milieu modeste, du forfait d’externat... remplir les classes permet aussi de faire pression sur les autorités académiques pour avancer « le besoin scolaire reconnu » et demander des ouvertures de postes !
Ils ont peu (par rapport au public) d’établissements en zones dites sensibles mais nombre de chefs d’établissements qui inscrivent des élèves en grande difficulté considèrent ensuite que c’est aux enseignants de se débrouiller tout seuls, sans moyens ni structures particulières...
Ils enseignent souvent dans plusieurs établissements et font souvent, à leurs frais exclusivement partout où ils n’ont pas de transports en commun utilisables, (« débrouillez vous avec les impôts » !) énormément de km...
Ce n’est pas la première fois, loin de là, que le SUNDEP appelle à la grève et à manifester : oui, nous avons manifesté tant avec nos collègues du public qu’avec tous ceux qui manifestent et ont manifesté pour s’opposer aux contre-réformes conduites par le gouvernement, contre-réformes qui paupérisent de jour en jour les salariés !
Le plan média de l’enseignement catho a été de pousser à l’appel à la grève ... et ça a marché !
Oui, nous avons manifesté contre la politique d’austérité menée par le gouvernement dans l’Education Nationale .
L’offensive catho pour plus de postes et plus de financement continue... à suivre.