Mais qu’est-ce qui séduit Luc Chatel dans le système éducatif finlandais ?

lundi 22 août 2011


Tout d’abord la fascination pour les résultats des évaluations PISA !

"Depuis le début des années 2000, les évaluations internationales Pisa ont propulsé l’école finlandaise sur le devant de la scène internationale. Les jeunes Finlandais de 15 ans obtiennent en effet les premières places des pays de l’OCDE, tant en compréhension de l’écrit, qu’en mathématiques et en sciences, les trois domaines évalués tous les trois ans par Pisa.

Ces enquêtes montrent également que la Finlande est l’un des pays où les écarts de performance entre élèves sont le plus faibles et où l’impact des conditions socioéconomiques sur leurs résultats scolaires est également plus réduit qu’ailleurs."

Et bien sûr, pas un mot sur les salaires !

Sans vouloir « casser le thermomètre » de l’évaluation, signalons deux points :

 la façon d’évaluer de PISA est plus proche des évaluations « à l’anglosaxonne » que des évaluations courantes faites à l’école en France (ne parlons pas des évaluations de CM2 en janvier qui n’ont aucun sens !) ; et les enseignants de certains pays comme la Grande-Bretagne dénoncent l’évaluationnite suscitée par PISA : être plus, mieux, performant, compétitif etc ...

 il faut regarder l’ensemble des conditions de vie en Finlande, le niveau de protection sociale, l’environnememnt : quand les élèves finlandais sortent de classe ils peuvent aisément avoir des activités sportives dans la nature comme le ski ... Rien à voir avec nos « mégalopoles » !

Mais surtout...

Les enseignants, qui ont un niveau doctoral et sont considérés comme des « experts », sont sévèrement sélectionnés à l’entrée de la formation universitaire ... La pratique accompagnée se fait pendant le cursus de formation .

 Ils ne sont pas fonctionnaires !

 Ils doivent démarcher les écoles pour débuter leur vie professionnelle en CDD !

 Ils sont par contre libres de leurs méthodes péda­go­giques

 les écoles adaptent les pro­grammes à leurs élèves

et ...le corps des ins­pec­teurs péda­go­giques n’existe plus depuis une ving­taine d’années

que d’économies ferait le gouvernement en prenant de ce système les « petits bouts » qui arrangent, et en fermant pudiquement les yeux sur le reste !

sources NousVousIls
Sciences Humaines.com