Répartition académique
Académies | Total |
---|---|
Aix-Marseille | - 27 |
Amiens | - 32 |
Besançon | - 38 |
Bordeaux | - 34,5 |
Caen | - 110 |
Clermont-Ferrand | - 103,5 |
Corse | - 5 |
Créteil | - 20 |
Dijon | - 44 |
Grenoble | - 44 |
Lille | - 297,5 |
Limoges | - 21 |
Lyon | - 47 |
Montpellier | - 32 |
Nancy-Metz | - 107 |
Nantes | - 127 |
Nice | - 5,5 |
Orléans-Tours | - 36 |
Paris | - 28,5 |
Poitiers | - 48 |
Reims | - 37 |
Rennes | - 179 |
Rouen | - 62,5 |
Strasbourg | - 9 |
Toulouse | - 48,5 |
Versailles | - 48,5 |
France métropolitaine | - 1565,5 |
Guadeloupe | - 1,5 |
Guyane | 0 |
Martinique | - 2 |
DOM | - 4,5 |
Nouvelle-Calédonie | - 1 |
Polynésie Française | 0 |
Saint-Pierre | - 2 |
TOTAL | - 1573 |
Ce sont les académies qui ont des effectifs en baisse et des H/E [1] élevés qui sont les plus pénalisées
Remarquons que 20% des 16 000 emplois supprimés donneraient une suppression de 3 200 postes : dès le départ, le budget prévoit une suppression de 1 633 postes, les suppressions de postes sont en proportion, toujours bien moindres que dans le public.
Pour Eric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique, c’était encore trop !
Le 30 novembre, lors du vote du budget 2011 de l’éducation, les sénateurs ont adopté un amendement qui transfère 4 millions d’euros de l’école publique à l’enseignement privé sous contrat (c’est l’amendement Carle) : cette rallonge de 4 millions d’euros a été ponctionnée sur la mission « soutien des politiques de l’éducation nationale » .
Le ministère propose donc de rétablir 100 postes pour le privé sous contrat.
Mais ce n’est pas assez : l’enseignement catholique estime que les 4 millions d’euros correspondent à bien mieux que 100 postes et réclame encore 150 postes ! Le bras de fer est donc entamé entre l’enseignement catholique et le ministère de l’Éducation nationale pris entre deux feux :
- l’enseignement catholique et ses lobbys
- les élections cantonales de mars !
L’enseignement catholique a donné consigne (cf. doc joint) de refuser les propositions des recteurs et inspecteurs d’académie ! Quant au ministère il a donné consigne de ne pas donner les répartitions des fermetures dans le public — en école au moins — avant les cantonales !
Le seul problème est l’emploi !
Or ce n’est pas l’emploi des enseignants qui motive l’enseignement catholique mais ce qui importe c’est le maillage, l’importance de l’implantation des établissements.
Ce patrimoine immobilier privé est entretenu grâce aux finances publiques. Que deviendrait-il sinon ? Le poids politique local est aussi très important et entretient les lobbys parlementaires !