Non aux provocations policières

jeudi 14 octobre 2010


Communiqué Solidaires

Depuis mardi 12 octobre, les provocations et les violences policières semblent se multiplier, notamment à l’encontre des jeunes qui ont rejoint massivement les mobilisations contre le projet de contre-réforme des retraites.

A Caen, un jeune homme de 19 ans, a été opéré pendant plus de cinq heures au CHU après qu’il ait reçu une grenade lacrymogène en plein visage.

A Paris, c’est à la fin de la manifestation de mardi que plusieurs journalistes ont été victimes de matraquage par les CRS autour de la place de la Bastille.

Aujourd’hui 14 octobre, les provocations se multiplient.

A Saint-Denis et à Montreuil, en banlieue parisienne, les forces de l’ordre sont intervenues avec beaucoup de brutalité et de violence contre des lycéens rassemblés devant leurs lycées. Un jeune lycéen de Montreuil a même été sérieusement blessé au visage par un tir de flash-ball.

Ces situations où les forces de l’ordre semblent rechercher l’affrontement se sont multipliées aujourd’hui à Chambéry, à Montpellier, au Havre ou encore à Besançon.

L’Union syndicale Solidaires s’interroge sur la multiplication soudaine des heurts entre les forces de l’ordre et les jeunes et met en garde le gouvernement contre toute tentation d’instrumentaliser la jeunesse pour accentuer la répression du mouvement social et tenter de le faire taire.

A Montreuil, à Paris, l’IGS a été saisie, l’Union syndicale Solidaires exige que la lumière soit rapidement faite et si les dérapages sont avérés, les condamnent avec fermeté.

L’Union syndicale Solidaires appelle solennellement le gouvernement au respect des mobilisations en cours d’élargissement et d’approfondissement dans le pays et à ne pas tenter le pari risqué d’une stratégie de la tension.

Le 14 octobre 2010.