Pour gagner ensemble, agissons maintenant !

dimanche 3 octobre 2010


Le gouvernement qui rabâchait que l’ampleur des manifestations diminuait, avant même qu’elles se déroulent, doit se rendre à l’évidence. Cette contre-réforme nous concerne toutes et tous : les jeunes qui vont vivre la galère un peu plus longtemps et n’imaginent pas pouvoir cotiser 41,5 ans, les précaires et les femmes aux carrières interrompues qui ne se voient pas attendre 67 ans pour toucher une maigre pension, ceux qui s’usent au travail et ne tiendront pas jusqu’à 62 ans, et tous les futurs retraités qui voient baisser leur pension au fur et à mesure des contre-réformes qui allongent la durée de cotisation et imposent la double peine de la décote.

Mais la manifestation d’aujourd’hui, un samedi, a permis également à de nouvelles catégories de la population d’exprimer, autrement que dans les sondages, le refus de ce projet de loi. Toute une population se lève contre l’injustice et les inégalités. Le gouvernement doit retirer son projet de loi et accepter de discuter enfin sur la seule façon d’équilibrer à long terme les systèmes de retraite : cesser les exonérations diverses qui privent les caisses d’une partie de leurs ressources, augmenter les cotisations patronales sans toucher aux investissements productifs mais en prenant sur les faramineuses et récentes augmentations de dividendes versés aux actionnaires.

L’Union syndicale Solidaires considère que le succès de la manifestation d’aujourd’hui s’inscrit dans le processus de construction de l’affrontement central nécessaire avec ce gouvernement pour le faire céder. En ce sens, elle soutient les mouvements de grève reconductibles et les actions de blocage en cours et appelle à étendre celles-ci.
Forts des grèves et manifestations précédentes, de la mobilisation de catégories nouvelles de la population, nous ne doutons pas un seul instant que l’intersyndicale du 4 octobre relèvera le défi, en s’appuyant sur les grèves prolongées pour les étendre et en appelant dans l’unité à une grève reconductible, avant le 12 octobre.

C’est maintenant qu’il faut frapper fort pour stopper la régression sociale et pour inscrire une nouvelle page de conquêtes sociales.

Contact presse :
Patrice Perret
Union syndicale Solidaires
06 25 94 78 00

Voir en ligne : Union syndicale Solidaires