Dans cet avis , il est clairement dit que « grâce au confinement, le taux de transmission de SARS-CoV-2 dans la population française a été réduit d’au moins 70% ».
D’autre part, le confinement doit être réalisé de façon progressive. En effet, si tel n’était pas le cas alors la population encourt un danger certain. L’avis dit : « Au moment de la sortie de confinement, si toutes les mesures de contrôle sont levées d’un coup, une seconde vague épidémique de COVID-19 est attendue ».
Les scientifiques précisent « qu’il faudrait qu’au moins 70% de la population soit immunisée pour éviter une reprise épidémique (...) notre niveau »est très inférieur à 70%, il se situe entre 5 et 20% selon les régions plus ou moins touchées, avec toute la prudence qui s’impose".
Il est reconnu que seul le confinement est pour l’instant LA solution pour faire reculer l’épidémie, voire la pandémie. Les scientifiques précisent en effet, « Les données disponibles à ce jour indiquent que le confinement pratiqué depuis le 17 mars a permis de réduire la transmission du virus de 84%, avec un nombre de reproduction estimé à 0.5 pendant le confinement, alors qu’il était de 3.3 avant l’initiation du confinement. Ceci s’est traduit par une diminution importante du nombre d’admissions en réanimation qui est passé d’approximativement 700 cas par jour fin mars à 220 cas par jour le 14 avril. Si cette tendance se poursuit, on s’attend à observer 10-50 admissions par jour en réanimation le 11 mai. »
L’unique scénario retenu par le conseil scientifique est une sortie PROGRESSIVE du confinement. Sachant que pour cette période, il n’y aura pas de traitement curatif ou préventif ni de vaccin.
Leur stratégie est la suivante :
– dépister avec tests sérologiques
– confiner les cas dépistés positifs
– porter le masque dans les lieux publics
Maintenir les règles d’hygiène et la distance entre les personnes ;
Il pense que les mesures de dé-confinement par régions est irréaliste car il est impossible de contrôler l’épidémie. Par contre, il propose « une attention particulière aux régions à forte densité de population et/ou au niveau de circulation virale élevée. »
Les milieux à risque importants de contamination sont les milieux scolaires et universitaires.
Aussi, le SUNDEP Solidaires comme de très nombreuses organisations syndicales pense que la reprise de tous les personnels en école dès le 11 mai est une hérésie.