Le G8, puis le G20, ont impulsé ces politiques de déréglementation, affirmant la supériorité du marché, de la mise en concurrence entre les peuples et les travailleurs/euses du monde entier. La préoccupation des dirigeants du G20 en général, et de la présidence française en particulier, est de regagner « la confiance des marchés »… Aucune réponse n’est proposée pour contrer les mécanismes à l’origine de la crise financière ; au contraire, il s’agit de faire payer aux peuples cette crise financière dont ils ne sont en rien responsables. La dette publique est instrumentalisée pour imposer la destruction des services publics et détourner la richesse vers les rentiers.
Les conquêtes sociales sont systématiquement attaquées et des plans d’austérité draconiens sont imposés aux populations.
Face à cela, nous refusons de laisser aux puissants le droit d’imposer leurs solutions à des crises qu’ils ont engendrées.
Partout dans le monde, des mouvements sociaux organisent la résistance et veulent construire la convergence des luttes. Nous savons que les réponses alternatives ne seront pas portées par les dirigeants des pays les plus riches : elles sont entre nos mains. L’accès de tous et toutes aux droits humains fondamentaux passe par un autre partage des richesses, d’autres modes de développement articulant droits sociaux et transition écologique.
Face au G20 des « puissants » de ce monde, l’Union syndicale participera au Contre G20 qui se déroulera du 1er au 4 novembre à Nice, et réunira un large rassemblement de mouvements sociaux, français et internationaux. Une manifestation internationale aura lieu le mardi 1er novembre à partir de 15 heures dans les rues de Nice et un sommet des peuples se tiendra les 2, 3 et 4 novembre.
Toutes les informations sur : www.mobilisationsg8g20.org
Paris le 27 octobre 2011.