On ne peut se limiter à une comparaison des mérites présupposés du public et du privé. Il n’y a pas de réussite uniforme, globale propre à l’un ou l’autre secteur. Il y a des établissements publics très différents entre eux et pareillement pour le privé. La question scolaire a d’abord et avant tout, pour objet un système pluriel qui perdure pour des raisons idéologiques ou mercantiles. Ceux qui prétendent le contraire s’inscrivent souvent dans des logiques inavouées, marchandes, libérales ou cléricales. La privatisation, revendiquée en Grande Bretagne par exemple, est chez nous dissimulée à dessein.
par Eddy Khaldi, sauvons l’Ecole